Osler, Hoskin & Harcourt s.e.n.c.r.l./s.r.l.
[24] Dans sa Requête introductive, la Demanderesse reconnaît que le chèque de 50 000,00 $ qui est requis par le paragraphe 4.2 de son offre n'a pas été remis au courtier au moment où la promesse a été signée et que ce chèque n' a pas été remis au notaire en fidéicommis avant le 11 septembre 2009. Ce fait est allégué de façon spécifique au paragraphe 12 de la requête. Que le chèque ait été daté du 26 août ne change absolument rien, surtout que la contre-proposition a été acceptée le 18 août.
[25] Le texte des documents contractuels qui constituent l'Entente est clair et ne souffre d'aucune ambiguïté. La clause 4.2 n'a jamais été modifiée. L'ajout de conditions additionnelles n'a eu aucun effet sur l'engagement de la Demanderesse de déposer avec le courtier un chèque qui devait être remis au notaire dès l'acceptation et la conclusion de l'Entente.[26] La Demanderesse tente illégalement d'obtenir une opinion juridique dans le but d'intenter possiblement ultérieurement un recours en passation de titre ou de pouvoir continuer la transaction en procédant à son inspection diligente. Que la Demanderesse ait tort ou raison, la décision que pourrait rendre le tribunal ne mettra pas fin au litige. Sa requête est par conséquent inutile et ces motifs sont suffisants pour la rejeter.
[29] Le fait que les tribunaux aient à l'occasion suggéré que l'article 453 doit recevoir une application large et libérale, ne permet toutefois pas de passer outre aux termes clairs de l'Entente entre les parties. Nous ne sommes pas ici en matière constitutionnelle ou administrative. Il s'agit tout simplement de vérifier si l'Entente pourtant très claire doit être mise de côté sous prétexte que les parties pourraient avoir chacune une interprétation différente de l'engagement pris par la Demanderesse en faisant son offre pour acquérir l'immeuble de la Défenderesse.
[30] La requête de la Demanderesse est a sa face même mal fondée et il n'est pas dans l'intérêt des parties ni de la saine administration de la justice que le litige se prolonge.
[31] Si tant est que la Demanderesse pense avoir un droit à faire valoir, il s'agit d'un droit purement personnel qui pourra être compensé par des dommages le cas échéant.
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