Dans Fonds de placement immobilier Cominar c. Compagnie de la Baie d’Hudson, 2024 QCCS 111, la Cour supérieure a statué que le Locataire a droit à des réductions de loyer en raison de la perte de jouissance des aires communes pendant les périodes de restrictions sanitaires. La Cour a accordé une réduction de 100% lorsque les centres commerciaux étaient fermés, 75% lorsque les centres commerciaux étaient fermés mais les magasins ouverts, et aucune réduction lorsque les centres commerciaux étaient ouverts avec des services réduits. La décision souligne que la jouissance paisible des lieux loués comprend également l’accès aux parties communes.
Auteur : Stéphanie Bernier
Promesse d’achat : un vendeur invoque le retard dans la remise d’un dépôt et une tentative de cession du contrat pour en demander la nullité
Dans Freund c. 9143-5818 Québec Inc., 2023 QCCS 75, la Cour supérieure se penche sur la question d’une nullité d’une promesse d’achat pour cause de retard dans la remise d’un dépôt et une tentative de cession de ladite entente.
Recours en passation de titre : la Cour prône la bonne foi et la résilience des parties, surtout en temps de pandémie
Dans Aveine c. Bates, 2022 QCCS 1997, la Cour supérieure nous rappelle, dans le cadre d’un recours en passation de titre, que les parties sont toujours dans l’obligation de collaborer et d’agir de bonne foi, et ce, même dans le cadre d’une pandémie.
Baux commerciaux et mesures sanitaires en temps de COVID-19: quand un virus ronge l’achalandage
Dans Lechter (Montreal Professional Building) c. Keurig Canada inc., 2022 QCCS 1649, la Cour supérieure conclut que les décrets du gouvernement du Québec relativement à la COVID-19 ne constituent pas des troubles de droit et qu’un bailleur d’un local ayant pignon sur rue n’avait pas l’obligation de garantir un achalandage à son locataire.
Expropriation déguisée : une municipalité abuse de ses pouvoirs
Dans Léveillé c. Municipalité de Frelighsburg, 2021 QCCS 3249, la Cour supérieure conclu à une expropriation déguisée résultant de l’usage abusif des pouvoirs de la municipalité. Celle-ci avait refusé de délivrer un permis de construction à des citoyens voulant reconstruire leur résidence endommagée par les débordements d’une rivière, se basant sur son règlement de zonage appliqué de façon trop restrictive et par des fonctionnaires non-habiletés à le faire.
Un droit de préemption demeure valide 75 ans après la vente d’un terrain
Dans Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus c. Ville de Sherbrooke, (2021 QCCS 214) rendue le 29 janvier 2021, la Cour supérieure refuse d’invalider un droit de préemption qu’avait octroyé la communauté religieuse à la Ville de Sherbrooke dans un contrat de vente datant de 1945 et ce, malgré l’absence d’un terme extinctif.